Beaucoup de choses ont été dites à propos de la physique quantique, et pas que par des connaisseurs... Je ne vais d'abord exposer que la célèbre expérience de pensée du Chat de Schrödinger, qui illustre parfaitement les bizarreries du monde sub-atomique. Bien sûr, si j'ouvre ce fil, c'est pour que chacun donne sa vision des choses, mais tâchons de ne pas nous égarer dans le vocabulaire technique, dans des points spécifiques qui nous dépassent et de ne pas confondre spéculation d'amateur et déduction scientifique. Ce qui nous intéresse ici est l'enjeu philosophique/spirituel de la mécanique quantique.
Contexte :
- Cette expérience n'a jamais été effectué réellement, ne peut pas l'être techniquement, et n'a pas besoin de l'être. Il s'agit uniquement d'une expérience de pensée.
- Il ne s'agit pas de vulgarisation. Cet exemple s'adressait à d'autres scientifiques.
- Il ne s'agit pas d'une tentative de décrédibiliser les conclusions de la mécanique quantique. C'est là une confusion avec une autre expérience de pensée, celle du baril de poudre de Einstein.
- Cette expérience s'adressait aux adeptes de "l'interprétation de Copenhague". D'après cette dernière, les bizarreries quantiques ne sont que de purs abstractions mathématiques, sans aucun lien possible avec la réalité à notre échelle et donc sans conséquences philosophiques. Par son expérience de pensée "toute simple", Schrödinger a montré que l'on pouvait très bien "tirer" jusqu'à notre échelle les étrangetés du monde subatomique.
Connaissances préliminaires :
En mécanique quantique, si une particule peut se comporter de deux manières possibles, peut être dans deux états différents (même s'ils s'excluent l'un l'autre), elle est dans les deux états simultanément, jusqu'à ce que quelqu'un l'observe. Elle "choisi" alors au hasard l'un des deux états.
Par exemple, une "bille quantique" qui peut être soit bleu soit rouge est bleu ET rouge (sans être violette) jusqu'à ce qu'on l'observe. Et si, en l'observant, elle nous apparaît bleu, elle nous réapparaîtra bleu à chaque fois que nous la regarderons.
Toutes les conséquences possibles de l'état de la particule sont elles aussi "superposés" jusqu'à ce qu'une observation soit faite. Par exemple, si on installe un dispositif faisant aller notre bille quantique indéterminé à gauche si elle est rouge et à droite si elle est bleu, elle sera à gauche ET à droite jusqu'à ce qu'une observation soit faite.
Description de l'expérience :
On place dans une boîte totalement hermétique un chat vivant, une particule radioactive ayant une chance sur deux de se désintégrer durant l'expérience, un compteur Geiger ne réagissant que si la particule se désintègre, une capsule contenant un gaz mortel et un mécanisme brisant la capsule si le compteur Geiger se déclenche.
Tant que nous ne regardons pas à l'intérieur de la boîte, la particule est à la fois désintégré et non-désintégré. Le compteur Geiger est donc à la fois déclenché et non-déclenché. La capsule est donc à la fois brisé et non brisé. Et enfin... le chat est donc à la fois toujours vivant et tué par la gaz mortel...
Mais bien sûr, dès que l'on ouvre la boîte (ou que l'on "regarde" à l'intérieur d'une manière ou d'une autre) la superposition prend fin, et le chat devient soit vivant soit mort.
Tout ça est bien sûr ce que dit la science, objectivement (les hypothèses divergentes sont assez marginales).
Contexte :
- Cette expérience n'a jamais été effectué réellement, ne peut pas l'être techniquement, et n'a pas besoin de l'être. Il s'agit uniquement d'une expérience de pensée.
- Il ne s'agit pas de vulgarisation. Cet exemple s'adressait à d'autres scientifiques.
- Il ne s'agit pas d'une tentative de décrédibiliser les conclusions de la mécanique quantique. C'est là une confusion avec une autre expérience de pensée, celle du baril de poudre de Einstein.
- Cette expérience s'adressait aux adeptes de "l'interprétation de Copenhague". D'après cette dernière, les bizarreries quantiques ne sont que de purs abstractions mathématiques, sans aucun lien possible avec la réalité à notre échelle et donc sans conséquences philosophiques. Par son expérience de pensée "toute simple", Schrödinger a montré que l'on pouvait très bien "tirer" jusqu'à notre échelle les étrangetés du monde subatomique.
Connaissances préliminaires :
En mécanique quantique, si une particule peut se comporter de deux manières possibles, peut être dans deux états différents (même s'ils s'excluent l'un l'autre), elle est dans les deux états simultanément, jusqu'à ce que quelqu'un l'observe. Elle "choisi" alors au hasard l'un des deux états.
Par exemple, une "bille quantique" qui peut être soit bleu soit rouge est bleu ET rouge (sans être violette) jusqu'à ce qu'on l'observe. Et si, en l'observant, elle nous apparaît bleu, elle nous réapparaîtra bleu à chaque fois que nous la regarderons.
Toutes les conséquences possibles de l'état de la particule sont elles aussi "superposés" jusqu'à ce qu'une observation soit faite. Par exemple, si on installe un dispositif faisant aller notre bille quantique indéterminé à gauche si elle est rouge et à droite si elle est bleu, elle sera à gauche ET à droite jusqu'à ce qu'une observation soit faite.
Description de l'expérience :
On place dans une boîte totalement hermétique un chat vivant, une particule radioactive ayant une chance sur deux de se désintégrer durant l'expérience, un compteur Geiger ne réagissant que si la particule se désintègre, une capsule contenant un gaz mortel et un mécanisme brisant la capsule si le compteur Geiger se déclenche.
Tant que nous ne regardons pas à l'intérieur de la boîte, la particule est à la fois désintégré et non-désintégré. Le compteur Geiger est donc à la fois déclenché et non-déclenché. La capsule est donc à la fois brisé et non brisé. Et enfin... le chat est donc à la fois toujours vivant et tué par la gaz mortel...
Mais bien sûr, dès que l'on ouvre la boîte (ou que l'on "regarde" à l'intérieur d'une manière ou d'une autre) la superposition prend fin, et le chat devient soit vivant soit mort.
Tout ça est bien sûr ce que dit la science, objectivement (les hypothèses divergentes sont assez marginales).