Quelques éclaircissements à propos de la matière.
La matière n'est pas un "contenu" de l'univers, distinct du contenant. La matière est intimement lié à l'espace et au temps, et les "plie" par sa simple présence. D'une certaine manière, on pourrait dire qu'espace-temps et matière ne sont qu'une seule et même chose, ou que la matière est un pli ou une vibration sur la trame de l'espace-temps.
La matière n'est pas substantielle. Il n'y a pas d'essence profonde de la matière, matière n'est un état particulier, une forme de l'énergie ; et l'énergie est une force potentielle. La matière n'est rien d'autre qu'une possibilité de mouvement plus "dense".
La matière n'est pas ce dont nous faisons l'expérience. Ce dont nous faisons l'expérience n'est qu'intérieur à nous même, et n'est pas toujours issu d'une réalité extérieure. En outre, les impressions et les sensations qui constituent notre expérience subjective du monde sont profondément différentes de ce qui compose la vision objective du monde que l'on a élaboré.
Il s'agit bien entendu aujourd'hui presque d'évidence, mais même en sachant tout cela, nous avons parfois tendance à parler de la matière comme si elle était un contenu substantiel de l'univers dont nous ferions l'expérience directe.
Ces trois points sont donc à garder en tête lorsque l'on veut tenter de penser à ce qu'est l'univers !
La matière n'est pas un "contenu" de l'univers, distinct du contenant. La matière est intimement lié à l'espace et au temps, et les "plie" par sa simple présence. D'une certaine manière, on pourrait dire qu'espace-temps et matière ne sont qu'une seule et même chose, ou que la matière est un pli ou une vibration sur la trame de l'espace-temps.
La matière n'est pas substantielle. Il n'y a pas d'essence profonde de la matière, matière n'est un état particulier, une forme de l'énergie ; et l'énergie est une force potentielle. La matière n'est rien d'autre qu'une possibilité de mouvement plus "dense".
La matière n'est pas ce dont nous faisons l'expérience. Ce dont nous faisons l'expérience n'est qu'intérieur à nous même, et n'est pas toujours issu d'une réalité extérieure. En outre, les impressions et les sensations qui constituent notre expérience subjective du monde sont profondément différentes de ce qui compose la vision objective du monde que l'on a élaboré.
Il s'agit bien entendu aujourd'hui presque d'évidence, mais même en sachant tout cela, nous avons parfois tendance à parler de la matière comme si elle était un contenu substantiel de l'univers dont nous ferions l'expérience directe.
Ces trois points sont donc à garder en tête lorsque l'on veut tenter de penser à ce qu'est l'univers !