Dans la tradition philosophique occidental, le mot "méditation" désigne une réflexion prolongé et intense sur un sujet, ainsi que les conclusions qui en sont tiré. C'est par exemple le sens des "méditations métaphysiques" de Descartes.
Mais aujourd'hui, lorsque l'on parle de méditation, on pense plutôt à cet exercice auquel se livrent gourous et moines orientaux... Mis à part le fait qu'il s'agisse toujours d'un effort intérieur, cette pratique est très différente de la méditation cartésienne.
Il y a deux mots sanskrits que l'on traduit par "méditation" : Dhyana et Bhavana.
"Dhyana" désigne autant l'exercice de méditation en lui-même que les états de consciences supérieur que l'on atteint par la méditation (notamment lorsqu'il est employé au pluriel, "dhyani") ; ce mot est commun à l'Hindouisme et au Bouddhisme.
"Bhavana" est un mot spécifique du jargon bouddhiste. Littéralement, il signifie "cultiver", dans le sens "faire croître", "faire pousser", "entretenir". Le bhavana est la culture de l'esprit, c'est un travail intérieur visant à améliorer notre capacité de concentration, notre contrôle de nous même et notre lucidité.
Aujourd'hui, l'efficacité de la méditation ne fait plus aucun doute et des effets thérapeutiques insoupçonnés ont été découverts :
En outre, l'analyse (avec la bénédiction du Dalaï Lama, ayant de très bonnes dispositions envers la science occidentale) du cerveau de grands maîtres tibétains de la méditation a montré que cette pratique pouvait modifier en profondeur la structure même du cerveau par la neuroplasticité.
Il existe bien entendu de nombreuses techniques de méditation. Sont aujourd'hui utilisé en médecine la "méditation de pleine conscience" et la "méditation transcendantale", ayant pour atouts d'être laïc. Dans le Bouddhisme, on retrouve de très nombreuses techniques, de plus en plus complexe, traditionnellement divisé en "shamata" (calme d'esprit) et "vipassana" (vision pénétrante). En extrême-orient, la méditation Zazen (sobre, simple, efficace) est très répandu. Et au sein du tantrisme, d'inombrables techniques très particulières existent.
Mais aujourd'hui, lorsque l'on parle de méditation, on pense plutôt à cet exercice auquel se livrent gourous et moines orientaux... Mis à part le fait qu'il s'agisse toujours d'un effort intérieur, cette pratique est très différente de la méditation cartésienne.
Il y a deux mots sanskrits que l'on traduit par "méditation" : Dhyana et Bhavana.
"Dhyana" désigne autant l'exercice de méditation en lui-même que les états de consciences supérieur que l'on atteint par la méditation (notamment lorsqu'il est employé au pluriel, "dhyani") ; ce mot est commun à l'Hindouisme et au Bouddhisme.
"Bhavana" est un mot spécifique du jargon bouddhiste. Littéralement, il signifie "cultiver", dans le sens "faire croître", "faire pousser", "entretenir". Le bhavana est la culture de l'esprit, c'est un travail intérieur visant à améliorer notre capacité de concentration, notre contrôle de nous même et notre lucidité.
Aujourd'hui, l'efficacité de la méditation ne fait plus aucun doute et des effets thérapeutiques insoupçonnés ont été découverts :
Wikipédia - méditationCertains psychothérapeutes et/ou scientifiques tels que Jon Kabat-Zinn s'intéressent à la méditation, dans ces applications psychothérapeutiques éventuelles comme, par exemple, : la MBSR (réduction du stress par la pleine conscience) ou la MBCT (thérapie cognitive par la pleine conscience). La psychothérapie cognitivo-comportementale propose ainsi aux personnes souffrant de ruminations mentales, de stress ou d'anxiété29, par exemple lors d'une dépression, une forme de méditation qui se rapproche du Zen, mais dont les éléments typiques d'une spiritualité ont été supprimés, cette technique favoriserait la diminution de ces troubles et augmenterait le « bien-être », l'humeur, la « capacité à faire face », l'implication du patient dans sa thérapie et améliorerait le sommeil. La MBCT réduirait en outre le risque de rechute dépressive30. Certaines études prouveraient également l'efficacité de la méditation en complément d'un traitement médical classique dans la guérison de maladies : diminution des douleurs chroniques31, amélioration des défense immunitaires et des effets du traitement thérapeutique classique dans les cas de cancer32, de troubles gastriques et intestinaux ou même de fibromyalgie33 et de sida34.
En outre, l'analyse (avec la bénédiction du Dalaï Lama, ayant de très bonnes dispositions envers la science occidentale) du cerveau de grands maîtres tibétains de la méditation a montré que cette pratique pouvait modifier en profondeur la structure même du cerveau par la neuroplasticité.
Il existe bien entendu de nombreuses techniques de méditation. Sont aujourd'hui utilisé en médecine la "méditation de pleine conscience" et la "méditation transcendantale", ayant pour atouts d'être laïc. Dans le Bouddhisme, on retrouve de très nombreuses techniques, de plus en plus complexe, traditionnellement divisé en "shamata" (calme d'esprit) et "vipassana" (vision pénétrante). En extrême-orient, la méditation Zazen (sobre, simple, efficace) est très répandu. Et au sein du tantrisme, d'inombrables techniques très particulières existent.